Elle a les lèvres tenduesTout le corps tenduVers un baiser d’homme elle appelle
Depuis l’temps qu’morfondueElle pense à un gusQui dedans sa vie mette du bordel
Tout les soirs elle se faitDes toilettes parfaitesDevant sa glace, mimiques et dentelles…
Mais tout ce p’tit effetA croire qu’ils font exprèsPersonne ne l'a vu : Elle s’est fait belle !
Ah Dom-juanIl faut qu’tu ramèneselle pleur' tout l’tempsla Da-Damoiselle
Elle va dans les soiréesLes soirées pour s’montrerLà où tout coule même le Rimmel.
Là où le cœur serréOn attend de s’marierUn type qui ne pue pas trop des aisselles !
Elle est de ces filles làTimides, qu’on ne voit pasQui n’sont pas laides sans non plus être belles.
La nature a d’ces loisEt qui ne le sait pasN’a rien compris à la tour de Babel…
Ah Dom-juanIl faut qu’tu ramènesc’est le momentchez la Da-Damoiselle
Les Dom-juans n’ont plus d’cœurLes types n’ont plus d’sœursIls cherchent tous la même gazelle
Celle qui r’semble à une fleurCelle qui n’a plus d’odeurCelle qu’a des OGMs dans la cervelle…
Heureusement que dans l’mondeY'a pas que des Miss MondeFaudra payer la note, monsieur, l’échelle !
Au prix des subterfugesJe dis gloire à qui jugeCe soir, c'est gratis l'arbre de noël.
Ah Dom-juanIl faut qu’tu ramèneselle pleur' tout l’tempsLa Da–Damoiselle