Je dis toujours du bien de mes voisines,car les mots volentse poussent, s'entraînent et « s'enriment »dans une fiole,qu'on verse sur soi comme un crimedessus son col,jolie et naturelle note infimequ'elles nous volent.
Langage disert,entre nos paliers.Je joue à leur plaire,dans les escaliers.
Je dis toujours du bien de mes voisines,car les mots volent.Quand la nuit tombe et que l'anginede par les pôlesmenac' la gorg' de Mélusine,chacun son rôle,moi j'lui propos' mon gilet bleu marine,pour ses épaules.
Ambiance d'hiver,dans votre foyer.Laisser moi vous faire,un petit café.
Je dis toujours du bien de mes voisines,car les mots volentplus haut là-bas que tout's les cimesque tous les cols.Pas besoin d'aller jusqu‘en Chine,pour une idole,ni de piller le mond' pour des centimes,foutu pétrole.
Absence de guerre,enl'vez vos souliers,c'est pour la poussière,je viens d'balayer !
Comptez combien celle qui vous cuisineet vous cajole,a dessus sa gorge d'épines,belle corolle,si y'en a trop, mieux vaut la Chineet ses idoles,si y'en a plus, y'a plus de rime,vide est la fiole.