On est seul avec sa solitudeSeul avec ses petites habitudesVais-je finir ma vie ce soirVais-je rester dans le couloir ?
J’aime et je ne peux, m’oublier dans des yeux
Je suis assis, même avachiJe sens l’appel de mon triste litPlus fort que tout mon pauvre corpsEndolori et qui s’endort !
Pourtant, je sème un peu partoutCet espoir doux de faire son trou.D’être soi-même, sans fausse joieD’avoir ma peine qui bat pour toi.
Est c’que la vie a un dilemmeAuquel mes mains ont de la peine ?Dites-moi quand paraissent les beaux joursLa terre promise, et cet amour !
Être continuellement en partanceAncré dans de vains souvenirs d’enfances !Penses-tu qu’elle, elle saura te sauver ?Qu’une fois là, tout sera changé ?
Je sors de moi, je fouille un peuQuelqu’un ici d’aussi malheureux !Dans une poignée de main sincèreL’amitié nous rattache à la terre !
Car souvent on ne peut, s’oublier dans des yeux !