Le fil de la discussion a été perdu
A la terrasse du café cet été
Buvons un autre verre pour oublier
Que l’on est bloqué ici sans revenu !
Je m’imagine ailleurs je suis là
J’ai du mal à vivre ou c’est toi
Qui aimes les noyés
Pauvre ville fatiguée.
Je n’ai pas quémandé, tu m’as mal reçu
Tu étais toujours là sur mes pas
Il fallait faire vite, et faire selon toi
Aujourd’hui je m’ennuie de ton fleuve de tes rues.
Ma solitude est si grande que tu fuis, petite
princesse pour celui qui ne t’aime pas
Je m’imagine ailleurs, je suis là
J’ai du mal à compter ou c’est toi
Qui as la main avare
Riche ville de l'histoire
Sûrement c’est encore mes faux pas qui me tuent
J’ai travaillé à l’œil, fais confiance à la vie :
Ne crois jamais les promesses de qui te sourit
Leurs travaux sont des peines sans revenus !
Je m’imagine ailleurs je suis là
J’ai du mal à me battre ou c’est toi
Qui chéris les pendus
Triste ville corrompue ?
Tu dis "je vais te voler", mais tu m’as confondu
Tu m'as pris pour un autre et c'est toi qui me dois
Un jour tu prendras de mes nouvelles, mais je crois
Il sera trop tard, je me serai déjà battu...
Ma solitude est si grande que tu fuis, petite
princesse pour celui qui ne t’aime pas
Je m’imagine ailleurs je suis là
Oh j’ai mal au cœur avec toi
Qui a l’accent vulgaire
Forteresse des misères
Avec ou sans toit, j’ai marché dans tes rues
Je les connais si bien que je peux les nommer
Mais c’est sans valeur et tu sembles murmurer
Tes travaux sont des peines sans revenus !
Ma solitude est si grande que tu fuis, petite
princesse pour celui qui ne t’aime pas
Je m’imagine ailleurs je suis là
J'ai du mal à vivre ou c'est toi
Qui commandes au hasard
Riche ville sans histoire ?