Je ne suis pas en retard
De vous vous m’avez
Depuis ce matin
Rempli de votre regard
Que vous m’accordiez
En pinçant vos mains
Lorsque tombe le soir
Que d’autres oubliés
Du grand citadin
Bercent leurs idées noires
Vous vous me donniez
De l’amour un brin
Ô que votre voix m’égare
Ce son déposé
Ce timbre angevin
Je sais bien que tôt ou tard
Il va s’envoler
Et vous serez loin
Tant pis je grave ma mémoire
De votre gaîté
De votre parfum
Comme d’aucuns le désespoir
Vient m’importuner
Lors je me souviens
De ce furtif rancart
Vous me murmuriez
Que tout allait bien
Je suis aux anges d’avoir
Su vous adorer
Que vienne demain